Voici un texte de Cathobel qui m’a interpelé : “Diriger une équipe ne s’improvise pas… Aujourd’hui, la durée de vie d’un manager au sein d’une entreprise est de huit ans. Deux ans pour découvrir et sentir le nouveau milieu dans lequel il va évoluer et six ans pour apporter les changements souhaités. Ensuite, il sera déjà temps de se retirer sur la pointe des pieds pour ne pas tomber dans les habitudes et surtout pour donner un nouveau souffle à la société. En serait-il de même dans la vie pastorale ?”
J’applaudis ce texte qui devrait être appliqué partout. D’abord dans les milieux catholiques et ecclésiales. Cela vaut pour tellement de responsables au niveaux des paroisses et doyennés, ainsi que des responsables des différentes postes à responsabilité. Soyons honnête, cela vaut surtout aussi en politique. Combien de bourgmestres ne font pas des années et années à la tête d’une commune. C’est forcément le signe qu’ils font du populisme sinon personne ne peut satisfaire ses électeurs aussi longtemps. Du populisme veut dire mettre le bien de quelques personnes au-dessus de l’intérêt de la commune.
Puis autre domaine d’application : l’enseignement. Combien de profs ont la responsabilité du même cours, combien de directeur reste pendant des années en place au lieu de partir.
Qu’il est difficile de partir (pour certains).