Changer de responsable

Voici un texte de Cathobel qui m’a interpelé : “Diriger une équipe ne s’improvise pas… Aujourd’hui, la durée de vie d’un manager au sein d’une entreprise est de huit ans. Deux ans pour découvrir et sentir le nouveau milieu dans lequel il va évoluer et six ans pour apporter les changements souhaités. Ensuite, il sera déjà temps de se retirer sur la pointe des pieds pour ne pas tomber dans les habitudes et surtout pour donner un nouveau souffle à la société. En serait-il de même dans la vie pastorale ?”

J’applaudis ce texte qui devrait être appliqué partout. D’abord dans les milieux catholiques et ecclésiales. Cela vaut pour tellement de responsables au niveaux des paroisses et doyennés, ainsi que des responsables des différentes postes à responsabilité. Soyons honnête, cela vaut surtout aussi en politique. Combien de bourgmestres ne font pas des années et années à la tête d’une commune. C’est forcément le signe qu’ils font du populisme sinon personne ne peut satisfaire ses électeurs aussi longtemps. Du populisme veut dire mettre le bien de quelques personnes au-dessus de l’intérêt de la commune.

Puis autre domaine d’application : l’enseignement. Combien de profs ont la responsabilité du même cours, combien de directeur reste pendant des années en place au lieu de partir.

Qu’il est difficile de partir (pour certains).

La passion de la généalogie

Petit à petit je suis pris par une nouvelle passion : la généalogie. C’est étonnant comme c’est facinant de savoir avec qui nous sommes en relation de près ou de loin. Aussi je vois qu’il y a des constantes dans les rencontres qui se font entre les personnes.

Pour soutenir tout cela un petit pub pour la généalogie française.
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On se marie pour avoir à résoudre les problèmes qu’on n’aurait pas eu tout seul.

La contrainte

En lisant Luc de Brabandere, mathématicien et philosophe, je me suis rendu compte que la contrainte prend un autre sens au 21e siècle. Jusque-là j’avais déjà bien compris que le monde sans limite est une leurre énorme. Heureusement des gens nous rappelle de plus en plus que cela va se terminer un jour ou l’autre. Aussi j’avais déjà bien compris que le monde occidental a un gros problème avec la Loi qui est considéré comme une contrainte à la liberté et donc à abolir au plus vite. Bref, pas étonnant que nous sommes dans un monde individualiste puisque la Loi est ce qui fonde le peuple.

Je n’avais par contre pas encore compris qu’il y a quelque chose avec les 8 milliards de personnes que nous sommes sur terre. Forcément nous ne pouvons plus réfléchir comme si nous étions 3 ou 4 milliards encore il y a pas si long temps. La créativité n’est pas plus d’inventé du neuf mais de vivre avec les contraintes. Le monde illimité n’existe plus puisque nous sommes ou serons bientôt bien plus qu’auparavant. Là où au 16 siècle on pouvait encore partir conquérir de nouveaux continents, nous avons tout découvert au 21e siècle. En gros, il reste l’espace, mais nous ne sommes pas encore bien prêt pour le découvrir par des humains. Sans doute que nous allons y arriver. En attendant, la contrainte va nous sauter aux yeux de plus en plus. Soit on va mal le prendre, soit on va vivre avec et dire que la contraite peut générer la créativité. Il suffit de lire la pensée de Luc de Brabandere.

Plus de contrainte

L’homme moderne ne supporte plus les contraintes. Ils doivent être abolies au plus vite. Vous voulez des exemples :

 sa famille (la situation, l’éducation, la tradition, etc., je veux être moi-même)

 la société (vivre ensemble avec les autres, je veux faire ce que je veux)

 la religion (plus de contraite sur ce que je veux vivre)

 les engagements (je dois pouvoir me libérer, changer d’idées quand je veux)

 la vie et la mort (je dois donner naissance et tuer quand je veux)
Bref, toute notion de la Loi est abolie.
La question est dès lors est ce que l’homme va s’inventer une nouvelle Loi puisqu’il ne peut pas vivre sans. C’est là que nous assistons une naissance d’une nouvelle Loi dans la souffrance d’avoir rejeté toutes les contraintes. Bref, nous vivons toujours dans l’après 68 qui est une prélude à ce que l’homme moderne veut vivre.
Le peuple hébreu est une grande exemple dans la matière puisque 3000 ans avant nous, ils ont voulu aussi se débarasser de la Loi. Puis on voit dans l’Ancien Testament ce qui est advenu au peuple.