Voici la revue du diocèse de Tournai sur le diaconat permanent.
Une seule chose de vraie
On peut être déçu de beaucoup de choses. Les hommes trahissent, les femmes sont malhonnent malgré elles, cela s’appelle la mauvaise foi. Le monde déçoit en constance, même si c’est alterné avec de belles choses.
N’empêche que trouver un bonheur réel ici-bas est bien compliqué. En tout cas, compter sur les personnes n’est pas très sensé.
Il reste une personne, et j’écris personne, qui ne décoit pas, c’est Dieu. Ce n’est pas lui qui est responsable de nos sentiments de haine, de concupiscence, et de tous ce qui nous arrivent tout les jours. Au moins une personne sur qui je peux compter, qui est fidèle comme le rocher à qui je peux tourner le dos sans qu’il s’en aille. La fidélité de Dieu est difficile à décrire, mais il est réelle.
Souvent je me pose la question, ne nous trompons pas de monde réelle et virtuelle. De plus en plus, le monde dans lequel nous vivons semble virtuelle, ou irréelle. Il y a des choses qui arrivent qui sont halucinants, auxquelles nous ne pouvons qu’assister en regardant.
L’argent est sans doute la première chose. L’injustice de l’argent. Et à nouveau ne révons pas. Un pauvre a gagné le lotto, et puis 15 ans plus tard il est à nouveau aussi pauvre qu’il était auparavant. Comment est-ce possible que tout le monde court derrière l’argent comme si c’était la chose la plus importante et que tous les pauvres n’attedent que cela pour leur bonheur. Les pauvres justement n’attendent pas l’argent.
Parfois pour les plus intelligents, il est difficile de vivre avec les moins doués
Juste un petit coup de gueule. A force de devoir expliquer, à ne pas être compris. De temps en temps, j’en ai marre de ne pas avoir des discussions à mon niveau d’intelligence. Comprenez bien, je ne suis pas superintelligents, je fais des erreurs, il y en a encore bien d’autres qui sont plus doués que moi et qui ont réussi plus de choses dans la vie, plus de diplômes, etc. Loin de moi l’orgueil… N’empêche, parfois c’est dur.
Randonnée dans les Cévennes – 6-7 jours
Nous avons fait un parcours magnifique cet été pour aller de Florac à Villefort et retour.
Il faut aller parfois un peu hors GR, mais un gros il faut suivre le GR 68 et puis le 72, pour terminer par le 43.
Donc cela fait
florac – direction nord => les combettes
les combettes => le bleymard
le bleymard => Villefort
repos à Villefort puis départ vers Mas de la Barque
Mas de la Barque – Pont de mont Vert(ou Cassagnas)
Pont de Mont Vert (ou Cassagnas) direction Bar des Cevennes.
Bar des Cevennes – Florac
Les grands hommes font des petites choses
L’acte de l’indépendance des Etats-Unis n’était pas une chose difficile de signer, par contre le combat et surtout l’esprit sont plus difficile à mettre en oeuvre.
J’y pense à cause du Film “Benjamin Gates et le trésor des Templiers.”
Voici la phrase qui résume :
Mais lorsqu’une longue suite d’abus et d’usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit et de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future.
Puis il ajoute : plus personne ne parle comme ça aujourd’hui. Ou en d’autres mots, certains personnes doivent aller à l’encontre des grands courants pour faire le devoir qui est de penser aux autres, à des buts plus grands que les buts d’une personne.
C’est vrai que c’est très américain, mais cela fait quand-même que les Américains osent plus ou atteignent plus que d’autres peuples. Au moins pour l’instant. C’est comme si, c’est écrit dans leur constitution.
Jonas Montagne 2009
Nous avons encore passé une magnifique semaine au pied du Mont Blanc avec 80 personnes de tout horizon.
Puis le matin est rempli de prière, discussion et partage. Puis l’après-midi, c’est la ballade. Le soir c’était farandolle, ou discussion entre couple, ou encore une euchariste partage.
C’est qui est frappant chaque année, combien la formule des retraites Esdac donne à différentes personnes d’entrer dans le jeu. De comprendre que la foi n’est pas embêtant et que la Bible peut m’apporter quelque chose dans ma vie de tous les jours.
Les magiciens c’est nous
Un garçon me disait ces vacances après avoir lu Harry Potter, “les magiciens, c’est nous, les croyants.” Les moldus, ce sont les non-croyants.
Le problème est qu’il n’a pas tout à fait tort. La question est simplement en quel magie est-ce que nous croyons. Et est-ce que la division entre les magiciens et non-magiciens est si claire ?
Déjà dans Harry Potter, il est bien dit que enfants sont des magiciens qui s’ignorent. Il ne remarque que par le fait de certaines choses bizarres qui leur arrivent qu’ils sont magiciens.
Le parallel devient intéressant quand on réfléchit au pouvoir magic que nous les croyants avons. ET puis il y en a qui ont plus conscience de ce pouvoir et d’autres moins. Certains sont bon magiciens et d’autres moins.
Cela souligne en tout cas aussi, combien le combat entre le bon et le mal traverse notre monde, même si les gens ordinaux ne le voient pas. Il faut être mystique pour le voir, ou simplement lire Saint Ignace quand il parle des deux étendards.
On peut très bien vivre sans savoir tout cela, mais une fois qu’on a conscience du monde du bien et du mal, alors on ne peut plus voir le monde de manière pareil. C’est comme quand on fait une psychanalyse, après l’analyse on n’est plus jamais le même. Le moindre fait ou geste sera vécu autrement.
Maintenant il ne faut pas tout cela pour être heureux, mais il est sûr qu’une fois qu’on le sait, vivre dans ce monde prend un goût spécial. C’est vivre la même chose que les autres, mais à la puissance 2.
La foi a comme but entre autre de mener à vivre sa vie de manière plus consciente, plus conscient des débats qui nous entourent, des enjeux qu’il y a pour vivre au monde. Maintenant à chacun le choix des enjeux, parce qu’il est impossible de les surveiller tous.
Nous sommes désabusés de tout
Aujourd’hui plus rien ne vaut, n’a de valeur.
Tout est connu, tout est déjà vu.
Je ne peux trouver de la satisfaction qu’en me plongeant avec excès dans quelque chose de connu pour que je puisse encore avoir le sentiment qu’il existe quelque chose à découvrir.
Les valeurs de la science, progrès, la liberté ne veulent plus rien dire. (Cité par Saint Benoit comme les valeurs qui restent après les idéologies du 19-20e siecle). Même ceux-là ne veulent plus rien dire.
La science, il n’y a plus que les Américains qui croient que la science va les sauver, ou en tout cas leur climat. La science est finie, le positivisme est fini. La science a trop affirmé des choses qui se sont révélés fausses. On ne peut plus avoir confiance.
Le progrès, c’est fini aussi. Le monde ne progresse pas. On va bien les menaces du climat. On ne peut croire que le progrès ait jamais existé. Nous ne sommes plus capable de faire ce que nous ancestres ont fait, par exemple construire des cathédrales.
La liberté est devenu tellement relative qu’elle ne veut plus rien dire. La liberté est devenu ma liberté. Pour l’homme moderne la liberté est plus un prison qu’une chance. La liberté durement conquise à la guerre semble loin de nous, la liberté ne résoud pas même problèmes de tous les jours. Beaucoup préfèrent être esclave, mais avoir la vie tranquille avec la télévision et assez à manger et boire. Cela leur suffit.
Il y a encore d’autres valeurs qui ont perdus leur éclat. Les deux autres de la révolution française. Fraternité et égalité. Depuis le temps qui nous en parlons, le monde n’est pas devenu plus égal. Les femmes se battent toujours, la répartition des richesses après la Révolution francaise n’a rien arrangé. Ce sont toujours les mêmes qui se sont mis plein les poches.
La fraternité non plus n’a pas tenu. Mon voisin m’emmerde plus que jamais. Les gens doivent me laisser tranquil, c’est tout ce qu’on demande.
Puis le dernier à passer, c’est l’argent. Il reste intéressant, mais il a perdu son éclat. L’argent ne rend pas heureux.
L’herbe est toujours plus verte à côté
C’est un dicton de ma vieille tante qui a vécu avec mon oncle pendant des années pendant que tout le monde se demandait comment était-ce possible qu’elle tienne le coup avec lui.
Bref, la leçon principal me semble qu’il faut se méfier de notre esprit. Suirtout quand l’affectif se mêle, nous sommes pris par nos pensées. Nous ne voyons qu’une côté des choses et surtout des personnes. La douche froide est alors en général garantie.
En même temps, ce sont des sentiments positifs qui nous avancent et désirer autre chose ce que nous avons. Tout notre progrès est basé là-dessus, et pour finir le principe même du désir. Le désir tend vers ce qu’il n’a pas.
Mais alors comment purement d’un point de vue psychologique défendre de passer outre ? Pourquoi nous limiter dans nos désirs ? La réponse n’a pas besoin de grand développement. Nous n’avons pas toujours la lucidité sur nous-mêmes. Ou en d’autres mots, il y a des moments dans notre vie, que nous ne voyons qu’un aspects de nous-mêmes. Nous ne tenons souvent pas non plus compte de nos désirs profonds de bonheur durable.
Ma tante l’avait comprise.
Esdac utilise le MBTI
Avec beaucoup de plaisir nous avons suivi une formation à l’utilisation de MBTI.
Il y a 4 pairs qu’il faut analyser :
E-I = source d’énergie
S-N = traiter les informations
F-T = prendre les décisions
P-J = style de vie
Pour aucun des pairs, il n’y a une dominance féminine ou masculine sauf pour le pair F-T.
P = adrénaline, souplesse, adaptabilité
J = savoir, anticiper, organiser, contrôle
F = sentiment, harmonie, valeur intérieur
T = penser, logique, justice-vérité, être direct
S = être descriptif, lié à la réalité, le détail
N = voir la globailité, l’avenir
E = trouver son source d’energie dans les autres
I = trouver son source d’energie en soi
IL y a 4 tempérament principaux qui se dégagent =
SJ = l’organisateur (abeille, fourmis)
SP = l’expérimentateur
NF = le communicateur (dauphin)
NT = le concepteur (aigle)