Dieu est communication

Bon l’idée est lancé. Tout le monde parle toujours de Dieu est communion, Dieu est relation, mais personne ne parle de Dieu est communication. Pourtant il n’y a pas de communication sans relation, ni de communion.

“‘Communiquer’ et ‘communication’ apparaissent dans la langue française dans la seconde moitié du XIVe siècle. Le sens de base, "participer à”, est encore très proche du latin communicare (mettre en commun, être en relation). Cette “mise en commun” comprend même apparemment l’union des corps entre époux. Communier et communion sont des termes plus ancien (XIIe siècle), mais également issus de communicare. Plus tard, le mot communication prend aussi le sens de partager. Au 18e siècle avec l’essor des transport, le mot commence aussi à désigner les voies de communication.

Rappelons-nous ce qu’un George Bateson dit dans “La nouvelle communication” : “on ne peut pas ne pas communiquer”. Par là, il veut dire qu’on ne peut pas ne pas être en relation aves les autres, et donc un ne peut pas ne pas vivre une communion avec les autres. Evidemment la relation et donc la communion ont des degrés très divers selon les circonstances.

Maintenant revenons à Dieu. Dans notre époque où la communication par les média est si important, dans un monde où nous ne pouvons plus vivre sans communication, dans un monde où le silence est devenu l’opposé de la communication (à tort !), redéfinir la communication comme inhérent à Dieu, peut nous permettre de retrouver des bases de la communication, et peut nous permettre de jeter une lumière sur Dieu qui nous avons trop peu compris.

Si on se rend compte que Dieu est parole, pourquoi ne pas dire qu’il est communication. Le ‘est’ est pris ici au sens fort de Celui qui dit “Je SUIS le chemin, la vérité, et la vie”.

Le communication est aussi lié au mot “Communiquer”. Quand à l’eucharistie nous participons au corps du Christ, nous communions avec le Christ, nous communiquons avec le Christ. ‘Vivre en communion’ veut dire ‘communiquer’.

Si le livre pourrait sortir avant mes 50 ans, voilà l’objectif.

Daniel Duigou

Journaliste et psychologue clinicien, Daniel Duigou a été ordonné prêtre à 51 ans. Il partage son temps entre une rédaction en chef à France 5, les services d’infectiologie et des soins palliatifs de l’hôpital Paul Brousse, et le diocèse d’Amiens. Consultant à RMC pour les questions religieuses, il est l’auteur de Psychanalyse des miracles du Christ (Presses de la Renaissance, 2003) et de Journaliste, psy et prêtre (Presses de la Renaissance, 2005).

La révolte de l’esprit.

La révolte de l’esprit de Olivier Clément m’a donné la réponse à l’eucharistie que je ne comprenais pas bien.
Il y a le sacrement de l’autel et le sacrement du pauvre. Les deux ne font qu’un selon Pierre Chrysostome.

La Communion de La Transfiguration

La metamorphose du mystère de Dieu à La Viale est très claire.

Il y a beaucoup de lien avec le mystère de la Transfiguration.

 Nous sommes en montagne

 Nous prions

 Nous voyons Jésus pas comme dans la vie de tous les jours (la vallée)

 NOus continuons une tradition ancienne de lecture de psaumes (bréviaire)

 Nous avons envie de dire comme Pierre “restons en mettons notre tente), mais Jésus nous renvoie dans la vie

 Ce que nous vivons ici est un avant percu de la force nécessaire pour pouvoir souffrir avec le Christ

Changer de langage

Tant que nos messes ne sont pas des offices de Taizé, cela ne vaut pas la peine.

Tant que les livres religieux sont écrits comme Harry Potter, cela ne vaut pas la peine.

Pourquoi rester dans un niche, où nous sommes tout seul à avoir raison.

Prenons de plus en plus distance d’un langage qui imposent, qui obligent, qui utilisent les metaphores traditionnelles.

Le tout est de respecter cette partie philosophique en chacun de nous, et de respecter les gens avec qui nous parlons.

Dieu n’est pas un horlogier

Je me rends compte de plus en plus que Dieu ne connait pas l’homme comme nous connaissons, la connaissance du futur n’est pas une connaissance comparable à notre connaissance

C’est pour cela, qu’il n’a pas tout prévu, et ne peut pas dire aux personnes ce qu’ils doivent faire parce qu’il sait ce qu’ils doivent faire.

Dieu n’est pas ce grand horlogier.

Les Juives sans cesse dans les psuames parle de ce Dieu qui les abandonnes pour mettre leur frustration en paroles.

Les chemins de Dieu sont impénétrables, pourquoi on essaie tout le temps de le ramener vers le bas en parlant de la providence.

C’est vraiment donner raison à Freud et Marx: la religion n’existe que parce que les hommes en ont besoin.

Si les gens n’ont pas un discours de détachement par rapport à la reiligion, à quoi cela sert.

Le monde a besoin aujourd’hui d’hommes et de femmes qui peuvent se détacher de la religion pour parler le langage du monde.