Malgré tout mon optimisme, je crois qu’il y a une urgence.
Le monde se ferme sur lui-même.
L’indifférence par rapport à la vie psychologique diminue.
La technique rend l’homme de plus en plus fragile

La communication non-violente est très intéressant parce que c’est quelque chose que nous vivons tous de manière inconsciente au moins.

Aux Etats-unis Marshall Rosenberg a fondé une école de la communication non-violente.

Au mois de mai 2009, nous avons vécu pas mal de tribulations au niveau des médias et ce qu’ils rapportaient de l’Eglise romaine.

De plus en plus il me semble que les gens s’arrêtent à l’extérieur sans regarder l’intérieur. Comme si on jugeait une voiture par les accessoires installés.

L’Eglise est une oeuvre sur-naturel un lien qui unit les hommes au delà du visible. L’Eglise est plus qu’une instititution. Elle est d’abord une source de vie pour tous les croyants, et ici je ne fais pas référence à des opinions intellectuelles mais au fait qu’elle transmet la vie. Tout comme une mère transmet la vie.

Et comme une mère, je ne l’adore pas, mais je dois quand-même jamais oublié que j’ai reçu la vie à travers elle. C’est son sang qui coule dans mes veines.

Voilà j’ai été admis à la deuxième année à mon grand bonheur.

En tant que diacre ou futur diacre, on voudra de la sécurité; ou plus encore les gens veulent toujours plus de pouvoir et de puissance (et surtout être indépendant des autres).

Je suis de plus en plus frappé combien même certains diacres sont tentés par le fait d’avoir plus de puissance pour faire au lieu d’intégrer cette parole de Paul : c’est lors que je suis faible, que je suis fort.

Ce n’est pas le faire qui importe ici, mais l’être. Si je deviens diacre, ce sera pour l’être, pour le fait d’appartenir à une communauté de personne qui ont voué leur vie à l’Église qu’ils soient d’accord avec elle ou pas. L’importance n’est pas la tête mais le cœur.

Et puis le diaconat restera toujours un ministère du seuil avec tout ce que cela comporte d’inconfort.

Voilà rien d’altermondialiste, mais surtout pour réaffirmer qu’un autre existe. Je veux dire par là, que le monde qui échappe à l’observation scientifique selon le modèle atomique.

Il est évident que l’homeopathie et tant d’autres pratiques attestent que les analyses du monde selon une grille des atomes ne suffit pas pour décrire le monde.

On peut encore aller plus loin et dire tout de suite que la conscience humaine, donc je veux dire ici se rendre compte qu’on existe (ce qui nous différencie du monde animal) ne peut pas faire partie du monde matériel positiviste. Et donc la conscience ne peut non plus être inscrit dans nos gènes.

Il ne s’agit pas d’un modèle esprit-matière ici, mais surtout qu’on nous sommes allé beaucoup trop loin dans le modèle matérialiste qui fait que l’esprit en est exclu. Il faut retrouver un modèle ou paradigme du monde qui intègre l’esprit et la matière dans un seul model.

En plus ce qu’il faudra y ajouter c’est le monde virtuel. De plus en plus nous nous rendons compte que nous pouvons intervenir au niveau des sensations humaines. La machine pour se connecter directement sur les sens de l’homme et donc le guider ou abuser à son insu.

Dieu intervient évidement directement dans ce monde retrouvé ou l’invisible et le visible ne s’oppose plus. Tant que nous restons avec un monde matérialiste, nous comprendrons jamais l’importance de la vie et de la mort, l’appel ultime à l’homme de tendre vers l’Amour et que c’est Amour est un don du Dieu plus grand.

Avec les evenements et surtout les critiques et les défenses, peux-t-on encore aimer l’Eglise. Ma réponse est oui.

Surtout ce qui m’étonne que des non-croyants s’occupent tellement des opinions du pape ….

Puis il faut dire surtout que je peux aimer l’Eglise parce qu’elle est pécheresse, comme moi je le suis. C’est bien plus difficile de s’identifier à des personnes parfaites.

Puis je l’aime comme mes parents. J’ai fait ma crise d’adolescence quand j’étais jeune. Maintenant je n’ai plus besoin de les critiquer, je sais qu’ils ont des défauts et j’arrive à les dépasser.

Beaucoup de personnes n’ont jamais fait cette crise d’adolescence par rapport à l’Eglise.

J’arrive à le dépasser parce que je m’attache à l’essentiel : Le Christ et ce qu’il signifie pour moi, et parce que je le vois présent dans les laics et le clergé qui le cherche.

Si la foi personnelle est une notion vide, alors on s’arrête à des critiques, et cela devient un début d’idées. Jésus justement a dit de dépasser les débats d’idée. Le sens de la vie n’est pas dans nos réflexion mais dans nos coeurs.

Je me rends compte de plus en plus, que tout le monde est prêt pour attribuer la réussite à Dieu, à la prière, une intervention du Saint-Exprit ou la providence. Par contre, l’échec ne vient pas de Lui ou quelque chose de bon.

L’échec nous en avons peur, cela nous met de mauvaise humeur, etc.

Et pourquoi ne pas accepter l’échec comme la réussite. Il n’est pas plus présent dans l’un ou dans l’autre. Il est là tout court.

Orgnanisé par les Equipes-notre-Dame France

Retraite “mariage et diaconat”

Samedi 25/4/2009 au 26/4/2009

Animé par Denis et Françoise Faupin (diacre permanent)

dans la région parisienne.

Les questions abordées :

 Diaconat et sacrement de mariage : quelles complementarités ? Quelles exigences ?

 Pour bien vivre son mariage dans son diaconat permanent et bien vivre son diaconat en couple

 Prendre le temps de faire une relecture de ses engagements à la lumière des deux sacrements : mariage et ordre

 Prier et partager en couple et avec d’autres couples

 Pour réfléchir à son éventuel cheminement vers le diaconat permanent

J’ai lu les livres de Monseigneur Albert Rouet à propos de son diocèse et les transformations qui s’y sont faites.

Je peux le conseiller à tous qui sont actifs dans le pastoral. C’est une leçon de bonne organisation, de compréhension de ce qui se passe sur le terrain, et comment revitaliser une église locale.