Dans notre monde, il faut faire un choix entre la tyrannie ou la liberté. Sauf que la tyrannie n’est pas en dehors de nous, mais en nous.
La société d’aujourd’hui s’organise d’une manière que les trois A ne soient plus reconnus et encore moins respectés : autorité, antériorité, et altérité. Pourtant les trois a sont nécessaire pour qu’une société puisse vivre en tant qu’ensemble et pas comme un groupe d’individu. Le passage du ‘je’ au ‘nous’ est devenu impossible. Autre symptômes liés sont l’addiction qu’on retrouve par tout que cela soit dans la nourriture : l’obésité; dans le numérique : les addictions aux écrans; dans l’argent : les jeux du hasard; ou la tyrannie local et national : l’harcèlement, et ou la dictature.
Dans tous les cas, il y a un lien au langage. L’entrée dans le langage est un passage important mais qui est bâclé aujourd’hui. Ceci arrive pour différentes raisons: l’éducation monoparentale, meurtre du père au niveau sociétal, mélange de sexe et genre. La figure maternelle met au monde, la figure paternelle enfante dans le langage par l’essence du langage qui met à distance, qui invite au monde symbolique et de la culture en sortant des contraintes de la vie purement matérialiste. On ne peut pas confondre ‘parentalité’ avec ‘parenté’. On ne peut enlever la différenciation sexuelle dans l’éducation des figures maternelle et paternelle, et forcément je ne parle pas de ‘père’ et ‘mère’.
En ayant réduit le langage à une phénomène de communication, il n’est pas possible pour l’enfant de vivre en société, ni d’humaniser son existence lui qui est né animal, mais est appelé à devenir humain. Ainsi aujourd’hui on mélange encore plus homme et machine, au lieu de les distinguer très facilement parce qui caractérise l’humain : la conscience et le langage naturel. Cette perte de la réalité humaine, ou réduction à l’état animal ou l’état de fusion maternelle, entraine automatiquement les limites de la vie ne sont pas intégré. Un monde sans limite est le rêve de tout homme, mais justement la nature nous rappelle que le monde naturel est limité. Des enfants qui n’ont pas intégré cela, et qui vont jusq’au refus du langage dans l’autisme, un fléau aujourd’hui pour la jeunesse, sont le proie à leur monde intérieure, enfermé dans un monde virtuel mais incapable de l’exprimer.
Ce refus du langage s’exprime de différentes manières : d’abord par la mauvaise maitrise de l’orthographe, mais aussi pour l’autisme, l’indivualisme exagéré et le refus des limites au nom de la liberté personnelle. Paradoxalement, là où la liberté individuelle se fait au détriment du bien commmun, valeur supérieur à l’individu, on génère l’état tiran. L’individu autonome a besoin d’un état qui est tout pour lui. L’individu réellement libre n’a pas besoin de l’état pour se soutenir, ou soutenir sa parole qui est le vrai sens d’être adulte.