Depuis un weekend aux Pays-Bas je ne vois plus Dieu de la même manière. De ce personnage que nous avons rapprocher de l’humain, pour le faire ressembler à nous, nous avons un énorme mal à l’imaginer différent de nous. Saint Ignace de Loyola a une vision qu’on appelle la vision du Cardonner. Cette vision peut se définir par voir Dieu en toute chose et toute chose en Dieu.
Une fois qu’on a compris, ou vu, Dieu de cette manière, on s’éloigne de toute personnalisation de Dieu. Dieu n’est pas une personne au sens humain. Dieu n’a pas de penser, ni de volonté, ni de mémoire, ni de yeux qui regarde l’humain à travers un triangle. Si on peut définir Dieu de manière négative, alors il doit être aussi possible de le définir de manière positive.
La première chose est que Dieu est en toute chose, et toute chose en Dieu. Cela veut bien dire qu’il doit être d’une matière qu’on appelle spirituelle pour le détacher de notre matérialité. Il est également celui qui a créé l’univers, mais pas à la manière d’une menuisier qui construit un armoire. Ce Dieu se confond quelque part avec sa création. Il est partout, et nulle part (puisque les choses ne sont pas divines).
Et si Dieu était communication, cela veut dire qu’il est dans tout ce que nous disons, signifions aux autres humains. Si Dieu était aussi insaisissable que le réseau internet. Un flux continu qui ne s’arrête jamais. Son lieu de prédéliction est la parole, le langage dont on ne peut donner l’origine contrairement à la terre qu’on a chiffré à quelques milliard d’années. Le langage n’a pas d’origine tout comme Dieu. Le propre de l’homme est de parler et de communiquer d’une complexité incroyable et qui régit notre conscience faite de langage. Une fois qu’on dit que Dieu est