Frappant ce texte dans La Croix se matin.
La pédopsychiatrie, c’est ce qui reste quand on ne sait plus que faire ! » Sous forme de boutade, Marie-Noëlle Gaudeul, 41 ans, pédopsychiatre à l’hôpital de Pau et Orthez (Pyrénées-Atlantiques), ne cache pas son désarroi face au nombre croissant de parents et d’enseignants qui s’adressent à la psychiatrie. « Il y a encore vingt ans, lorsqu’un gamin était violent à l’école ou pétait un câble à la maison, on le conduisait chez les gendarmes et ceux-ci lui rappelaient la loi… Aujourd’hui, on l’emmène chez le psychiatre »,