En relisant le livre de Maurice Zundel, Je est un Autre, je revus une note au crayon que j’avais écrit dans son temps. Le mal est une bonne et une mauvaise invention. C’est d’abord une bonne invention parce que cela nous déculpabilise. Nous ne sommes pas auteur final du mal. Puis c’est une mauvaise invention puisque l’existance du mal nous déresponsabilise. Cela permet toujours de dire, c’est l’autre qui l’a fait.
Aujourd’hui de plus en plus, nous parlons de responsabilité collective. Moi je suis responsable de ce qui se passe à l’autre bout du monde. Ceci est quand-même difficile à comprendre pour un monde d’abord individualiste et puis surtout aussi sans ethique.
Et voilà je reboucle : sans éthique le mal n’existe pas. Et ça c’est encore pire. Tout mais pas l’indifférence, disait JJG.
Le mal nous cause bien de problème
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